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Dans ces situations, nous :

Notre objectif est de garantir la sécurité juridique et fiscale des structures trustées, tout en anticipant les risques de requalification ou de redressement, dans un cadre conforme et maîtrisé.


Questions

Pour rappel, depuis 2011, les trusts sont soumis à un régime déclaratif strict en France dès lors qu’au moins l’un des critères suivants est rempli :

  • présence d’un constituant, bénéficiaire ou trustee résident fiscal français
  • détention d’actifs situés en France (immeubles, titres, parts de sociétés à prépondérance immobilière)
  • ou intervention en France d’un trustee établi hors UE (achat immobilier, relation d’affaires, etc.)

Les déclarations doivent être établies en langue française sur les formulaires officiels (n° 2181-TRUST 1 ou TRUST 2). Elles peuvent être réalisées :

  • par le trustee lui-même
  • ou par toute personne mandatée à cet effet, notamment en qualité de représentant du constituant

Le trustee doit :

  • Déposer une déclaration annuelle au plus tard le 15 juin de chaque année, portant sur la situation du trust au 1er janvier : liste des actifs, valorisation, identité des constituants, bénéficiaires et trustees
  • Déclarer tout événement significatif (création, modification, extinction du trust, décès, distribution, etc.) dans le mois suivant sa survenance

Le défaut de dépôt est sanctionné par une amende forfaitaire de 20 000 € par déclaration manquante. Cette responsabilité incombe au trustee, mais les constituants et bénéficiaires réputés constituants sont solidairement responsables du paiement.

Une régularisation rétroactive est possible dans un délai de quatre ans, sous réserve de pénalités applicables.


Oui, sauf cas particulier à investiguer. Lorsqu’un constituant ou bénéficiaire réputé constituant est dans le champ de l’IFI, il doit déclarer les actifs immobiliers détenus via le trust, au même titre que ses autres biens imposables.

Ces actifs doivent être évalués au 1er janvier de l’année d’imposition et reportés dans la déclaration IFI.

En cas d’omission, l’administration peut appliquer un prélèvement « sui generis » en lieu et place de l’IFI. Cette taxe est en principe due par le trustee mais les constituants et bénéficiaires concernés sont solidairement responsables du paiement.


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